Mis à jour le 3 avr 2024 • 5 min de lecture
Au cœur de Paris, le robot Plato voit le jour avec une mission claire : soulager les travailleurs de la restauration et de l'hôtellerie de leurs tâches les plus exigeantes et répétitives. Ce cobiot révolutionnaire est l'œuvre de la société Aldebaran, une entreprise pionnière dans le domaine de la robotique.
Racheté en avril 2022 par le groupe allemand United Robotics, le leader mondial de la robotique humanoïde a conservé son siège à Paris et la capitale joue un rôle clef dans l’assemblage du suppléant 2.0. En effet, si le robot est assemblé en Normandie par l'entreprise Asteelflash, c'est Aldebaran qui a mis au point l'ensemble du processus de fabrication, agencé les différents postes de travail, déterminé les outils utilisés, pensé la supply chain et géré la traçabilité et l'archivage. Une ingénierie de haute précision qui n’aurait pas été possible sans la ligne de fabrication que l’entreprise possède dans le 15e arrondissement parisien.
Le design tout en rondeurs du runner, qui attire spontanément la sympathie avec son sourire et ses grands yeux rieurs, a été donc imaginé par des cerveaux hexagonaux. À l’intérieur, 68 % de ses composants proviennent d’Europe, dont 48 % de France. Mieux : dans un souci de durabilité, ils sont réutilisables.
Né dans la ville où s’est ouvert le premier restaurant moderne au monde, Plato utilise des technologies de pointe pour soutenir une tradition : offrir aux clients le meilleur service possible. Comme l’indiquait Jean-Luc Frusetta, Directeur Général Adjoint de l’école Ferrières, « en permettant aux serveurs de revenir à la raison d’être de leur métier, Plato améliore l’expérience des invités ».
Déjà disponible aux Etats-Unis et en Europe, le robot français n’est pas sectaire : il se fait un plaisir d’aider à servir petits plats et grande cuisine du monde entier !
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